La femme doit-être célébrée chaque jour
ce nouveau code place les partis politiques au mérite de leurs suffrages
Ce n’est pas trop d’exiger que le port obligatoire du casque en circulation
L’ancienne Ministre Dr Onifadé Sofiatou épouse Babamoussa s’est penchée sur quelques questions brulantes de l’actualité au Bénin. A l’occasion, l’amazone défenseuse des droits de la femme s’est prononcée sur l’état des lieux des droits de l’autonomisation de la gent féminine, indice de développement. L’ancienne Ministre de l’énergie n’a pas manqué d’apprécier le nouveau code électoral qui non seulement est inclusif mais renforce le système partisan au Bénin. Elle remercie le Président Patrice Talon pour ses réalisations et le motive à poursuivre ses reluisantes réalisations. Par rapport à la répression du port obligatoire de casque et du code de la route, elle invite les concitoyens à la conscience collective tout en exhortant les agents de sécurité à plus de professionnalisme. Elle réitère toute son admiration au Chef de l’Etat pour les changements majeurs qu’il opère au profit de la Nation depuis 2016 jusqu’à ce jour grâce aux réformes engagées.
La Rédaction CST
Très attachée aux causes de la femme, Dr Onifadé Sofiatou épouse Babamoussa n’a pas manqué d’honorer une fois encore la gent féminine à l’occasion de la 39ème édition de la Journée internationale des droits de la femme dont le thème est « investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Pour elle, la femme doit-être célébrée chaque jour. Et pour cause, le rôle que joue la femme dans le monde et déjà, à partir de la petite famille et pour compter de la société. Elle justifie la raison du 8 mars comme la journée de reconnaissance de ses droits. Car, par le passé, les femmes ne pouvaient pas voter, les femmes étaient sujettes à beaucoup de discrimination. Grâce aux révolutions, il y a eu l’instauration d’une journée pour reconnaître les droits de la femme. Mais malgré cette journée, la femme continue d’être opprimée dans plusieurs domaines et sous plusieurs cieux, déplore-t-elle. Elle dénonce la loi légalisée sur l’excision de la femme récemment dans un pays africain. Ce qui doit donc les motiver à poursuivre les luttes. « Nous devons continuer les luttes jusqu’à ce que la femme puisse entièrement s’épanouie au sein de la société et qu’elle puisse avoir le droit de faire de son corps, ce qu’elle veut et de faire de sa volonté à être présente au niveau des grandes instances de prise de décisions » a déclaré la Chargée de mission du Président de l’Assemblée nationale. Pour ces luttes, Dr Onifadé compte sur les plaidoyers et la sensibilisation surtout à l’endroit des femmes elles-mêmes car, il y en a qui se déclarent déjà dominées et domptées. Il faut donc toujours continuer à sensibiliser les femmes elles-mêmes d’abord pour qu’elles reconnaissent leur devoir et leurs droits.
A l’endroit des gouvernements et gouvernants, elle exprime la même exhortation et se félicite du Bénin qui connaît un changement net avec la volonté de son Président, d’où le lieu pour elle de remercier qui reconnaît la place de la femme, surtout avec la loi sur le quota représentativité de la femme au parlement. « Nous souhaitons que ça aille encore plus loin au niveau local, des quartiers, villages et des municipalités » a-t-elle souhaité.
Nouveau code électoral
« Ce code permet aux partis politiques d’être les vrais acteurs de gouvernance et du développement de notre pays »
Parlant du nouveau code électoral promulgué, Dr Onifadé Sofiatou estime qu’il serait vraiment malhonnête de dire que c’est exclusif puisqu’ à l’Assemblée nationale, les partis de l’opposition comme les partis de la mouvance sont représentés et ça serait un peu bizarre de dire qu’on va mettre sur la table, un code qui va exclure ceux qui sont déjà là. Pour elle, ce code électoral est une avancée notable pour notre pays. Elle félicite les députés qui ont eu le courage et la clairvoyance de voter ce code qui ne peut être que la fierté du politicien. En répondant à ses exigences, ce code place l’élu au mérite de ses résultats, ce qui fera conjuguer au passé, la transhumance ou la prostitution politique. « Désormais, vous ne pouvez pas être député ou élu communal d’un parti politique et parrainer autre que l’option de votre obédience politique » fait savoir Madame Sofiatou Onifadé.
Mesures d’amélioration des conditions des AME, les salaires passés de 9 à 12 mois avec l’assurance maladie.
« Il faut vraiment féliciter et remercier le président de la République qui à l’écoute de sa population malgré les temps qui ne sont pas faciles ».
Passer de 9 mois de salaire à 12 mois et avec d’autres avantages, les aspirants au métier d’enseignant se frottent les mains. Très émue, Dr Sofiatou souhaite vraiment qu’il faut féliciter et remercier le président de la République qui à l’écoute de sa population malgré les temps qui ne sont pas faciles. Malgré les besoins dans presque tous les secteurs, il y a eu cette décision, cela voudra dire que tout est programmé dans la tête du Président. C’est la preuve et les retombées du hautement social. Le Chef de l’Etat est en train de rendre effectif cela de façon méthodique. Pour lui, il ne s’agit pas de faire de populisme. Mieux, il ne s’agit non plus d’annoncer des actions sans les réaliser. « C’est aussi le lieu de saluer les enseignants qui nous accompagnent à éduquer nos enfants »
Répression sur le code de la route et le port obligatoire de casques
‘’Ce n’est pas trop d’exiger que les gens mettent le casque’’
Pour Dr Sofiatou Onifadé, on n’a en principe pas besoin d’attendre la répression pour respecter le code de la route et porter son casque. Même si peut-être la conjoncture exige d’autres besoins, il aussi important d’acheter les casques et de les porter. Alors que ce problème persiste depuis des années, déjà près de 20 ans selon elle. La vie est sacrée.