Quels rôles ont joué le consultant Jean-Charles Brisard dit « JCB », spécialisé dans l’intelligence économique et les filières terroristes, et son ex-épouse, l’avocate Géraldine Lesieur, en marge de l’attribution controversée, en décembre 2010, de la Coupe du monde 2022 de football au Qatar ?
Les 12 et 13 septembre, les juges d’instruction Serge Tournaire et Virginie Tilmont ont mis en examen, au terme de leur comparution, M. Brisard et Mme Lesieur pour « recel du délit de corruption de personne n’exerçant pas une fonction publique » et « escroquerie » dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en 2019 par le Parquet national financier (PNF).
C’est dans le volet polynésien du « Qatargate » que le tandem, initialement placé sous le statut de témoin assisté, est mis en cause, quelques semaines après la mise en examen, en mai, pour « corruption privée passive », de leur ancien client : l’ancien vice-président tahitien de la Fédération internationale de football association (FIFA) et ancien patron de la Confédération du football d’Océanie (OFC), Reynald Temarii.